La Source de Divertissement

.

.

09/10/2009

achno news : L'Ademe valide le bénéfice des biocarburants à des degrés divers

Posted by   on Pinterest


Leurs performances varient toutefois selon les produits utilisés et le procédé de transformation, souligne l'Ademe dans un rapport issu du Grenelle de l'environnement très attendu des professionnels.

"Les gains en émissions de gaz à effet de serre comparés aux hydrocarbures s'échelonnent entre 60 et 80%, soit au-dessus de l'objectif d'au moins 35% de gains fixé par la nouvelle directive communautaire sur les énergies renouvelables", précise l'Ademe.

Pour les biodiesels fabriqués à partir d'oléagineux comme le colza et les bioéthanols issus de céréales et directement incorporés à l'essence, le gain est d'au moins 50%.

"Hors changement d'affectation des sols, la réduction du niveau d'émission de gaz à effet de serre se confirme pour l'ensemble des filières, le gain qu'elles présentent étant supérieur à l'incertitude ou à l'influence des choix méthodologiques", observe l'Ademe.

La France produit deux types de biocarburants: des biodiesels, fabriqués à partir de cultures oléagineuses (du colza en particulier) et des bioéthanols, dérivés du blé, de la betterave, du maïs ou de la canne à sucre.

Devançant les ambitions européennes en matière de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, la France s'est engagée à incorporer 7% de biocarburants dans les carburants fossiles d'ici 2010, contre 5,75% visés par les autorités communautaires.

L'ETBE MAUVAIS ÉLÈVE

Mais l'étude qui prend en compte l'impact des différentes filières "du champ à la roue" pour tenter de répondre aux nombreuses critiques formulées contre les agrocarburants, révèle de moindres performances pour l'ETBE, l'éthanol le plus développé en France jusqu'à présent et obtenu par synthèse.

Les réductions de CO2 vont de 56% pour l'ETBE de canne à sucre mais tombent juste au niveau de l'exigence européenne de 35% pour l'ETBE de blé.

Le développement de nouveaux carburants, tels que l'E10 qui permet l'incorporation directe de 10% d'éthanol à l'essence, devrait toutefois contribuer à améliorer la situation.

En revanche, l'incertitude demeure quant à l'incidence des utilisations d'azote sur les cultures et aux éventuels changements d'affectation des cultures, poursuit l'Ademe.

"Les changements d'affectation des sols peuvent modifier grandement ces résultats, voire pourraient potentiellement les inverser pour les bilans des filières d'importation mais aussi nationales par effets indirects", écrit l'agence.

Plusieurs études scientifiques ont récemment accusé les biocarburants de contribuer à la déforestation et à la flambée des prix agricoles.

En termes de gains énergétiques des biocarburants, l'étude montre, comme pour les émissions de gaz à effet de serre, des différences entre les filières éthanol ETBE et l'incorporation directe.

Les économies par rapport à l'essence pour l'éthanol sous forme d'ETBE n'atteignent qu'environ 20% contre plus de 50% pour l'éthanol incorporé directement ainsi que pour le biodiesel.

Plus globalement, les gains énergétiques sont meilleurs pour les biodiesels que pour les bioéthanols, ajoute encore l'Ademe qui explique ces rendements inférieurs par les étapes de transformation industrielle plus consommatrices d'énergie.

Aucun commentaire:
Write commentaires
Hey, we've just launched our new website theme . You'll like it -
Join Our Newsletter