Steve Mandanda reconnaît que son entrée en Serbie (1-1) a constitué son meilleur match avec les Bleus. Et visiblement, ça le détend.
Steve Mandanda cultivait jusqu'ici l'image d'un garçon austère, au visage rendu presque triste par la concentration et, en conférence de presse, la peur de dire le mot de trop. Tout a changé à Belgrade. Appelé en urgence à la 10e minute pour remplacer Gignac et prendre la place de Lloris expulsé, il y a un mois, il a enchaîné avec son meilleur match en onze sélections (1-1). «C'est vrai, convient-il dans un sourire. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'étais prêt mentalement mais je ne m'attendais pas à jouer. C'est comme ça. Il y a des jours où...» Samedi à Guingamp, il jouera son douzième match avec les Bleus, Lloris étant suspendu et touché à une cuisse.«C'est allé vraiment très très vite, se souvient-il avec une légèreté rarement aperçue chez l'ancien Havrais, âgé de vingt-quatre ans. L'arbitre siffle faute et penalty. Or, j'ai l'impression qu'il n'y a rien. Et le rouge, je m'y attends encore moins. Après, ça va super vite.» Il rentre sans échauffement, avec un penalty à affronter au centre du volcan. Les images télé le montrent très détendu, presque rigolard. Réaction face à l'absurdité de la situation ? «Non, c'est l'arbitre qui me racontait des conneries. Il me parlait en anglais, je ne sais plus trop ce qu'il disait.»
Ce match, en tout cas, a transformé la passation de témoin entre lui et Lloris, pour le grade de numéro un, en une concurrence beaucoup plus ouverte. Comme si Mandanda avait enfin brisé la glace avec ce maillot qui lui avait coûté douze buts encaissés jusque là. «C'est peut-être aussi parce que j'ai un an derrière moi. On apprend et on gère différemment, souffle Mandanda. Plus ça va, mieux on est. Je ne dis pas que j'étais mal, attention. Mais je me sens mieux. L'équipe de France, ce n'est pas évident. Tout est plus facile quand on sort d'un bon match, même en club.» Quelques minutes plus tard, à l'entraînement, le Marseillais surfait sur la même humeur, légère, bondissant entre les gestes les mieux réussis, radieux sans l'attitude. Un nouveau gardien est arrivé chez les Bleus : Steve Mandanda. - Cé. Ro. (à Perros-Guirec)
Steve Mandanda cultivait jusqu'ici l'image d'un garçon austère, au visage rendu presque triste par la concentration et, en conférence de presse, la peur de dire le mot de trop. Tout a changé à Belgrade. Appelé en urgence à la 10e minute pour remplacer Gignac et prendre la place de Lloris expulsé, il y a un mois, il a enchaîné avec son meilleur match en onze sélections (1-1). «C'est vrai, convient-il dans un sourire. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'étais prêt mentalement mais je ne m'attendais pas à jouer. C'est comme ça. Il y a des jours où...» Samedi à Guingamp, il jouera son douzième match avec les Bleus, Lloris étant suspendu et touché à une cuisse.«C'est allé vraiment très très vite, se souvient-il avec une légèreté rarement aperçue chez l'ancien Havrais, âgé de vingt-quatre ans. L'arbitre siffle faute et penalty. Or, j'ai l'impression qu'il n'y a rien. Et le rouge, je m'y attends encore moins. Après, ça va super vite.» Il rentre sans échauffement, avec un penalty à affronter au centre du volcan. Les images télé le montrent très détendu, presque rigolard. Réaction face à l'absurdité de la situation ? «Non, c'est l'arbitre qui me racontait des conneries. Il me parlait en anglais, je ne sais plus trop ce qu'il disait.»
Ce match, en tout cas, a transformé la passation de témoin entre lui et Lloris, pour le grade de numéro un, en une concurrence beaucoup plus ouverte. Comme si Mandanda avait enfin brisé la glace avec ce maillot qui lui avait coûté douze buts encaissés jusque là. «C'est peut-être aussi parce que j'ai un an derrière moi. On apprend et on gère différemment, souffle Mandanda. Plus ça va, mieux on est. Je ne dis pas que j'étais mal, attention. Mais je me sens mieux. L'équipe de France, ce n'est pas évident. Tout est plus facile quand on sort d'un bon match, même en club.» Quelques minutes plus tard, à l'entraînement, le Marseillais surfait sur la même humeur, légère, bondissant entre les gestes les mieux réussis, radieux sans l'attitude. Un nouveau gardien est arrivé chez les Bleus : Steve Mandanda. - Cé. Ro. (à Perros-Guirec)
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